Chapitre 3 : Le reveil des Orcs, le Dogme prend forme

Un nouveau soleil se lève sur les plaines d’Aden, une pâle matinée de printemps qui annonce la venue prochaine d’un été radieux et ensoleillé. Jordin, un des nombreux guerriers humains au service du bien peuplant cette terre se préparait pour la chasse. Il avait décidé qu’aujourd’hui il ne chasserait que du petit gibier, il ne mis donc qu’une armure légère et avait laissé son bouclier dans sa demeure. Un temps parfais pour la chasse se dit-il, le gibier abondant sur les terre de Dion lui offrait un parfait entraînement et surtout un bon repas. Après avoir salué tous les habitants, il sortit de la ville, l’air innocent malgré la rumeur qui courait dans la région, une rumeur à propos de meurtres perpétrés selon les anciens de la taverne par la nouvelle armée du Mal. A cette idée son visage se marqua d’un large sourire, il se dit que la bière du nain tenant la taverne était bien forte pour que même les plus sages et les plus anciens du village racontent de telles inepties, l’armée du Mal avait été battu il y a très longtemps et la déesse de la vie avait apporté ce que les Sages appellent la Félicité, le souvenir de son père lui racontant l'histoire de sa famille au coin du feu lui emplie le cœur de courage et il se mit en quête d’un bon gibier.
Une lame froide, une brûlure dans l’esprit, une douleur violente et rapide comme 1000 épées, un silence pesant, un corps soudain léger, les yeux grand ouvert fixant le paysage tournoyant d’une verte foret virant au blanc des cieux, la réalité, froide et mortelle, le sol humide pour dernier oreiller …la tête du pauvre Jordin roula sur le sol.
Un Orc massif à la lame avide de sang se tenait à présent devant ce qui rester de son corps, l’Orc n’avait pas juste décapité l’humain, il l’avait littéralement découpé.

- Haaaaa, encore un, stupide Humain, l’Orc cracha sur le corps, la clairière se teintait à présent d’un rouge clair. Stupides êtres, partir à la chasse sous équipé… les gens n’ont plus peur, ils ont oublié les carnages passés. Bolrag se souvient alors du Super Orc que ses anciens avaient mis au point, son visage s’éclaira d’un sourire massacrant et un rire raisonna faisant trembler le sol et les arbres de la forêt. Il est temps de leur rendre leur peur se dit-il. Il prit un morceau du corps de Jordin et se dirigea vers le village de Dion. Cette humain me fera un bon repas même s’il n’est pas très gros .

Malgré ses habits tachées de sang clair, et le morceau de viande pendant a sa ceinture les gardes impuissants devant son imposante stature ne purent que le laisser passer. La ville de Dion ressemblait plus à un petit village avec ses échoppes et ses tavernes. A sa vue les enfants se glacèrent d’effroi, même le plus valeureux chien du village ne put aboyer sentant l’humeur massacrante de l’Orc qui arborait un léger sourire. Il traversa la ville d’un pas lent mais assuré et se dirigea vers la taverne réservée au Orcs, il s’assit à la table et commanda un tonneau de bière. Tout en remuant ses pensées il scrutait avec insistance chaque client, aucun n’a la foie des Anciens, comment les faire se battre si ils n’ont plus nos idéos se dit-il. Son regard s’arrêta alors sur une des femelles accoudées au bar. D’une allure guerrière elle semblait vide, ses yeux scrutant le fond de son verre.

- Regardez ce que vous êtes devenu ! s'écria Bolrag. BUAAAAAAARG bande de vauriens à la merci de l’Immondice, vous êtes la honte de notre peuple.

Tous le regardaient avec des yeux écarquillés, cependant aucun ne sentit la colère monter. Après plus de 4000 ans de vie et de mort Bolrag savait exactement les mots a employer pour voir renaître la rage dans leur cœurs .

- Qui es tu étranger ? dit un des client d’une voix sans grande motivation, qui es tu pour nous insulter de la sorte ?
- Je suis Bolrag « Mangeur d'Ame » ! Son sinistre visage et ses yeux rouge, animé par une furie sanguinaire fixèrent l’individus qui ne put retenir sont regard. Tu sais qui je suis ?
- Bo … Bo …Bolrag, le... héros du pays des Orcs, il … il est mort depuis longtemps, il… il n’est qu’une légende…
- Pourquoi as tu si peur si je ne suis qu’une légende… Je suis revenu à la vie grâce a la volonté du Dieu Arorc. Mes frères, dit-il d’un ton solennel, depuis quand n’avez vous pas trancher de la chaire humaine ? Ensemble redonnons à notre race sa gloire passée, reforgeons nos anciennes alliances. Arorc vous le demande je suis son messager…

La lueur dans les yeux des Orcs commençait à se faire plus pressante comme si une fiole de fureur avais éclatée dans leur regard, ce cours discours avais touché le cœur de chacun et Bolrag le savait très bien, les Orc n’oublient pas leurs racines…

- Mais nous somme si faible à présent. L’individu qui avait prit la parole se manifesta de nouveau.
- Tu es la honte de notre race vermine !! En un instant Bolrag avait planté sa masse dans le crâne de son congénère. Voilà le sort que je réserverais aux traîtres… suivez moi dans la quête de gloire. Pour notre race, Pour Arorc et pour les Pères.

Après avoir raconté ses légendes sur les Anciens et les exploits passés de la race des Orcs, Bolrag leur enseigna le Dogme des Pères. La folie emplie à présent le cœur de chacun des clients de la taverne de Dion et la rumeur se propagea dans toute la ville : les Orc se sont réveillés, le sang va de nouveau couler. Avec à leur tête Bolrag « Mangeur d’Ame » l’armée Orc est prête à détruire tout opposant au Dogme.

- A présent je dois remonter notre vieille alliance avec les Drows… soyez discret jusqu'à mon retour, le Dogme doit se renforcer avant d’attaquer.